Challenge ecriture : ecrire tous les jours pendant 1 mois.

En juillet, je me suis lancée le défi d’écrire TOUS les jours.

0 excuse.

0 exception.

Et pour être sûre d’en venir à bout, j’ai décidé de poster une story avant ou après chaque séance pour “prouver” que j’avais bien validé la séance du jour. Sans le vouloir, t’es dévenu•e témoin de mon engagement et de ma progression.

Maintenant que le mois est terminé, il est temps de faire un petit bilan. C’est sympa les bilans. J’aime bien. Ça nous aide à avancer, progresser et comprendre. Et puis on sait jamais, les leçons que j’ai apprises peuvent servir à d’autres.

Alors.

Hum, hum.

Commençons ?

Je m’étais fixé une heure précise, mais souple (parce qu’on sait jamais : les contre-temps existent) : 21h (niveau organisation et temps libre, c’était le moment idéal).

Est-ce que c’était une bonne idée ?

Au début, oui. La force de la détermination des premiers jours. La motivation à son apogée. J’écrivais avec plaisir, entrain et, la surprise qui fait plaisir, avec inspiration ! Ah, je te jure : mes doigts glissaient sur le clavier comme une pierre de curling sur une glace bien balayée (ouais, je suis allée voir les termes précis juste pour pouvoir faire cette comparaison. Le professionnalisme, t’as vu ?). Les scènes défilaient devant mes yeux et mes mots apparaissaient sur l’écran presque en simultané. J’étais au top !

Sauf que ce qui devait arriver arriva.

La routine.

Argh !

Je déteste ça autant que j’en ai besoin (cherche pas ><).

En plein milieu du challenge, j’ai commencé à voir ça comme une contrainte. Puis un imprévu perso à fait que mes journées se sont assez chargées et je me retrouvais donc à devoir écrire souvent fatiguée. Les conditions ont changé et l’envie est parti.

Est-ce que j’ai abandonné ?

Absolument pas !

Je m’étais lancée un défi (et quelqu’un m’en avait proposé un second !) : no way I was gonna fail ! Alors tous les soir, j’écrivais, même si ce n’était que quelques mots. Et ça a payé puisqu’à la fin du mois, j’avais remplis mon contrat : 31 jours d’écriture, sans interruption.

Ce que j’en retiens ?

J’ai adoré l’expérience, malgré tout. Parce que j’aime écrire mais que je me trouve un peu trop souvent des excuses. Pour le coup, je n’avais plus le choix : le fait de poster une story tous les jours pour “prouver” que j’avais bien validé la journée, ça m’a aidée. Vraiment ! (donc si tu me suis sur insta, sâche que tu as contribué à la réussite de ce défi. Bravo et merci ♥). J’aurais pu mentir, certes, mais non. Déjà parce que je n’aime pas les mensonges. C’est moche. C’est pas beau. Et ça fait mal. Et ensuite, parce qu’avec ma conscience, ça ne l’aurait pas fait.

J’ai compris que j’ai besoin d’une sorte de “pression” (aaah, les traumatismes de la “bonne élève” à l’école ?) pour avancer “convenablement”. La routine est fragile, il me faut quelque chose pour me motiver. Un but précis et tangible (un truc plus concret que “je veux écrire un livre” → C’est beau, c’est cool, mais c’est trop vaste). Du coup, j’ai bien envie de tester d’écrire à plusieurs : on se motive ensemble, on bosse en rythme, on se surveille (XD), on AVANCE ! (t’es intéréssé•e ? Fais-moi signe !)

Il me faut un cadre “malléable : un truc qui met moins la pression que “je dois écrire à telle heure ou tant de mots” mais plus concret que “aujourd’hui j’écris”. Go trouver ça… XD.

Maintenant quoi ?

Est-ce que je vais continuer dans ma lancée ? Franchement, je n’en ai aucune idée. La fin de l’expérience était assez fastidieuse et je ne veux pas prendre le risque de me dégouter de l’écriture. D’un autre côté, j’ai dépassé le stade des 21 jours (tu sais, l’idée qu’il faut 21 jours pour créer une nouvelle habitude) et ce serait bête de remettre le compteur à 0.

Hum.

Tu ferais quoi toi ? On en discute en commentaire ?

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